« Les pesticides tueurs d’abeilles, symbole d’un désastre écologique »

Selon l’Union Nationale de l’Apiculture Française, près de 300 000 ruches périssent chaque année et la production française de miel a été divisée par deux en 20 ans.

Une surmortalité chez les abeilles

Déjà victimes du frelon asiatique qui ravage les populations, les abeilles sont assi décimées par les pesticides et notamment les néonicotinoîdes qi sont des insecticides neurotoxiques qui affectent le système nerveux et entraînent la mort des insectes. Mais l’action des ces pesticides, censée se cantonner à la sève des plantes, s’étend bien au delà. Les sols, l’eau et même le pollen sont contaminés entraînant des désastres sr les pollinisateurs comme les abeilles. Il existerait une centaine de produits phytosanitaires contenant des néonicotinoîdes.

Une catastrophe environnementale

Les pesticides ont un impact désastreux sur l’environnement. Plus de 85% des espèces végétales sur terre s’appuient sur l’action des pollinisateurs. Difficile d’imaginer un seul repas auquel les abeilles ne soient pas conviées. A elle seule, et à titre gracieux, une ruche pet polliniser jusqu’à 3 millions de fleurs en une journée.

Protéger les abeilles, c’est aussi protéger l’homme.

L’Homme bénéficie de la pollinisation et des bienfaits de miel .La disparition des abeilles engendrerait une baisse des approvisionnements mondiaux de fruits et légumes, de graines et aurait pour conséquence une modification des notre alimentation, une augmentation des maladies cardiaques et décès

L’Apithérapie, les mille et une façons de se soigner avec les produits de la ruche.

Le miel, le pollen, le venin d’abeille, la gelée royale, le propolis sont une synergie d’éléments issus de la nature dont les propriétés médicinales sont extrêmement vastes. L’apithérapie consiste à utiliser ces produits précieux et naturels à des fins thérapeutiques. Aujourd’hui, face à l’essor des médecines alternatives et naturelles, l’apithérapie bénéficie d’une popularité croissante.

4èmes Journées Régionales de l’Air- 30 juin-1er Juillet 2018

En septembre 2014, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de ,l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail, a été sollicitée par les Ministères de l’agriculture, de la santé et de l’environnement pour proposer les modalités d’une surveillance nationale des pesticides dans l’air ambiant.

Objectifs :

* Etablir un été des connaissances des niveaux de contamination de l’air ambiant et des expositions par la voie aérienne de la population,

* Apprécier la contribution aérienne à l’exposition totale aux pesticides en vue de conduire une évaluation des risques sanitaires ;

Les travaux de l’ANSES ont débuté en 2015 et sont toujours en cours. Les 10 molécules les plus vendues, les plus détectées dans les eaux superficielles, les aliments et l’air ont été mises en évidence.

Principaux enseignements de la mesure de l’air :

* 80 substances actives différentes ont été détectées, soit 62% des pesticides recherchés,

* Pesticides détectés dans l’air dans tous les sites étudiés, assi bien ruraux u-urbains,

* La majorité des molécules détectées en zone urbaine proviennent d’utilisation agricole,

* Forte évolution saisonnière des concentrations dans l’air, mais des molécules présentes toute l’année.

Mode de transfert des pesticides dans l’air, le sol et les Eaux

* Application, dérive, volatilisation, transfert, ruissellement, vent transport local ou longue distance, érosion éolienne, dégradation.

Le Projet APISAGE : réconcilier agriculture et apiculture

Le lien agriculteurs et apiculteurs et la gestion environnementale sur le territoire du SAGE Nonette.

Le SAGE Nonette encourage les activités agricoles respectueuses de l’environnement via notamment le développement de projets conciliant protection des ressources en eau, biodiversité, agriculture.

Le but est de développer la mise en place de sites sur des exploitations en bordure de bois, pour la gestion alternative de luzerne, phacélie, ronces, à disposition des pollinisateurs, constituant des zones tampons pour les eaux de ruissellement et exemptes de tout traitement phyto-sanitaire.

Les pratiques favorables aux abeilles reposent sur trois piliers : diversification des cultures, couverture végétale permanente des sols, éléments fixes sauvages ( haies, bois, bords de champs) et méthodes alternatives à l’usage des pesticides .Elle a également pour objectif la protection des qualités des eaux.

Ce protocole d’expérimentation est inspiré par le projet APILUZ mis en place en 2013 en Région Champagne-Ardennes.

Il adhère pleinement à al « Charte de Bonnes pratiques Agricoles et Apicoles » mise en place dans l’Oise entre la Chambre d’Agriculture de l’Oise, le Syndicat Oise Apicole, la FDSEA départementale, le Syndicat des Forestiers privés de l’Oise.

Conscients que de nombreuses espèces végétales menacées sont sauvegardées grâce à l’action pollinisatrice des abeilles et que près de 40% de notre alimentation dépend exclusivement de l’action pollinisatrice des abeilles les signataires se sont rapprochés pour établir une charte qui contribuera à la sauvegarde de l’apiculture.

Une décision environnementale et sociétale d’envergure avec répercussions sur les ressources en eau sur le territoire du SAGE. MERCI !!

Les Jardins Familiaux de Chantilly et de Gouvieux ont mis en place des ruchers depuis 2014 dans les jardins communaux dans l’application de ce projet, interdisant l’utilisation de pesticides.